Antonin, comte puis duc de Lauzun, est de la famille des Nompar de Caumont, originaire de Gascogne où il est né vers 1632. Personnage "haut en couleur", Perrault dit de lui « qu’à lui seul il paraissait toute la cour »…
D'abord très apprécié par Louis XIV qui le couvre d’honneur en le nommant maréchal de camp, gouverneur du Berry, jusqu'à vouloir lui donner en 1669 la charge de Grand maitre de l’artillerie... Mais c'était sans compter sur la goujaterie de celui-ci qui n'a pu s'empêcher de se vanter de cette nomination avant qu’elle ne soit effective...Le roi le punit en ne lui donnant pas cette charge ! Lauzun demande à la maitresse de Louis XIV de convaincre le roi de revenir sur sa décision…et va se cacher sous le lit des ébats amoureux du couple pour s’assurer que Madame de Montespan tienne bien parole!.. Mais "La" Montespan qui le déteste fait l’inverse de sa promesse. Furieux Lauzun croisant Madame de Montespan à Versailles la traite de « pute à chien » !!!
Le roi convoque Lauzun qui, au lieu de s’excuser, crie et fait un scandale et brise son épée…Louis XIV jette sa canne par la fenêtre « pour ne pas avoir à frapper un gentilhomme » et envoie Antonin quelques jours à la Bastille.
Lauzun, après avoir séduit la moitié des dames de la cour à Versailles entreprend Anne-Marie-Louise d’Orléans dite la Grande Mademoiselle, cousine germaine du roi, petite fille d’Henri IV et femme la plus riche du royaume. La Dame qui s'était réservée pendant de nombreuses années en tombe follement amoureuse et annonce au roi ses noces avec Lauzun. Cela ne manque pas de scandaliser toute la cour. Madame de Sévigné écrit même à sa famille pour raconter le scandale. Louis XIV interdit le mariage, mais Lauzun épouse malgré tout secrètement la Grande Mademoiselle en 1671 !
Le roi l’envoie 10 ans à la citadelle de Pignerol dans laquelle il fait régulièrement la conversation à Nicolas Fouquet et d’où il s’évade trois fois. Son «épouse secrète» arrive à convaincre le roi et finit par le faire sortir de prison. Lauzun part ensuite en Angleterre et réussi l'exploit de ramener en France le roi catholique Jacques II. Louis XIV est (re)charmé… et le récompense en faisant du comté de Lauzun un duché et coté Anglais il est décoré de l’Ordre de la jarretière .Les époux secrets se séparent vers 1684 et Lauzun épouse à 62 ans Geneviève de Durfort de 47 ans sa cadette ! En 1723, Antonin Nompar de Caumont meurt à 90 ans… soit 28 ans plus tard !


Durant les guerres de la Ligue, ces gens d’armes n’empêchent pas la forteresse de Ruffey d’être prise par les chefs de guerre huguenot Ponsenac et Verty, déjà maîtres de Tournus et qui avaient « des centaines de mousquetaires et d’infanterie ». En effet, l’abbé de Tournus « avait fait porter à Ruffey ses seize quintaux de vaisselle d’étain et tous ses effets précieux », mais cela fut ébruité les troupes huguenotes attaquèrent le château qui tomba.
Au Moyen-Age on distingue trois degrés de justice seigneuriale (basse, moyenne et haute), la Justice haute (ou haute justice) concerne un seigneur qui peut juger toutes les affaires et prononcer toutes les peines, dont la peine capitale.
Ce document formalise le droit de « Haute Justice » donné au chevalier de Nanton, châtelain de Ruffey, le 15 Mars 1311.
« Comme Haut justicier, le duc de Biron avait le droit de nomination du juge de sa châtellenie ». Il indique que son Procureur fiscal est le Sieur Bonne habitant à Nanton ; il nomme Jean-Claude Jolivot comme nouveau Greffier de Justice pour toute la baronnie. Le document est daté du 9 Janvier 1767.
Sous l’Ancien Régime, les justices seigneuriales représentaient un élément important, sinon principal, dans le système judiciaire du royaume de France. Présentes aux niveaux des villes et villages, c’est à eux que les justiciables avaient affaires le plus souvent, bien plus qu’aux cours royales.
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